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Guide de l’autostop: nos conseils pour arrêter une voiture facilement!

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Tu souhaiterais pratiquer l’autostop pour voyager? Excellente idée! On ne peut que t’y encourager et t’aider à vivre pleinement cette belle expérience faite de rencontres, d’échanges et d’entraide! Que tu sois simplement novice, curieux, ou passionné, on espère que ce guide sera te donner… un petit coup de pouce pour avancer!


Les conducteurs

Par expérience, nous avons distingué trois catégories de conducteurs parmi ceux croisés sur la route:

  • Les conducteurs qui s’arrêtent tout le temps dès qu’ils voient un carton ou un pouce levé, car ils ont déjà fait de l’autostop dans leur vie ou car ils aiment rendre service, rencontrer des gens! On pense qu’ils représentent la moitié des conducteurs rencontrés en Europe.
  • Les conducteurs qui ne s’arrêteront jamais car ils ont un apriori négatif sur l’autostop. Ils pensent que les autostoppeurs pourraient les agresser pour voler de l’argent par exemple (« si ces gens ne prennent pas les transports en commun, c’est louche non? »), ou que les autostoppeurs ne sont pas de bonne fréquentation. On ne sait pas quelle proportion représente cette catégorie, mais on espère la plus petite possible!
  • Les conducteurs qui ne se sont jamais encore arrêtés ou quelque fois seulement, et qui peuvent hésiter en te voyant… Nous les appelons les « indécis », et ils représentent une bonne moitié des chauffeurs rencontrés!

C’est donc sur la dernière catégorie qu’il faut compter le plus.

« Le succès de l’autostop dépendra alors non pas seulement du conducteur, mais de ton attitude et du spot choisi »

Nos conseils

La positive attitude

La positive attitude, c’est:

  • sourire (si tu n’es pas d’humeur, essaie de te raconter des blagues drôles ou de penser à une chose stupide)
  • être présentable: ou en d’autres termes, garder son visage à découvert, avoir une barbe taillée ou rasée pour les hommes, être propre, être habillé de façon décente, …
  • porter des couleurs claires: si possible évite le noir, le vert foncé et les tenues de camouflage; il faut rester visible (et ne pas être confondu avec un arbre par exemple). 
  • éviter de manger ou d’avoir la bouche pleine en faisant de l’autostop;
  • éviter de s’énerver quand l’attente devient beaucoup trop longue à votre goût: si cela se produit, change de spot ou prend un autre moyen de transport!
  • être original pour se distinguer comme faire des dessins ou un bonhomme de neige l’hiver, danser, jongler, faire des numéros de cirque (on espère que tu es plus doué que nous), ou faire un grand panneau en couleurs et dans la langue locale pour expliquer ton projet! Les locaux sont d’autant plus fiers et enthousiastes de voir des étrangers faire des efforts d’intégration, et s’arrêtent donc plus facilement!
  • être poli et saluer les conducteurs sur la route (signe de la main): une manière d’engager la conversation autrement, en saluant tous les conducteurs avec le sourire et en les regardant droit dans les yeux, comme pour n’importe quelle nouvelle rencontre! 
  • mettre son sac de baroudeur à l’honneur: histoire de bien faire comprendre aux conducteurs que tu es un routard aventurier et accessoirement leur permettre de se figurer le volume occupé par ton sac dans le coffre!…

Dans certains pays, l’autostop n’est pas une pratique courante… Sans compter les jours « avec » et les jours « sans »: on ne peut pas avoir un moral au top, ni être chanceux tous les jours! Sois patient, zen, et dis-toi bien que ta journée n’est pas « fichue » parce que tu n’as pas arrêté une seule voiture en 3h!

Trouver le spot parfait

En autostop, trouver un bon spot (c’est-à-dire l’endroit où on se place) est primordial! Il doit garantir à la fois notre sécurité et permettre aux conducteurs de bien voir les autostoppeurs et de s’arrêter.
Mais alors, comment choisir un bon spot?

  • Sors de la ville en prenant les transports en commun ou en marchant. À l’intérieur des villes la circulation est dense, les axes et directions trop nombreux… Et la présence de transports en commun développés dissuadent généralement les conducteurs de s’arrêter (« ils nous embêtent ceux-là, pourquoi est-ce qu’ils ne prennent pas le train comme tout le monde? »). On ne dit pas que l’autostop y est impossible… mais plus difficile c’est certain!
  • Tiens-toi près d’un endroit où les conducteurs peuvent s’arrêter comme un arrêt de bus, une voie de secours ou des places de parking libres
  • Place-toi idéalement sur une portion de route où l’allure est ralentie, comme les voies d’insertion, les sorties de rond-point, les débuts de montée, les entrées de virage, etc. Le but ici est de permettre aux conducteurs ‘indécis’ (la troisième catégorie de conducteurs dont on te parlait un peu plus haut!) d’avoir un temps de réflexion acceptable et d’appuyer plus facilement sur le frein pour s’arrêter.  Et puis ça vaut aussi pour ta propre sécurité!
  • Rend-toi visible de loin, c’est-à-dire évite les sorties de virage ou de voies rapides… Pour les mêmes raisons que celles citées précédemment!
  • Fais de l’autostop dans un endroit sûr et autorisé. Certains pays et états interdisent l’autostop, ou le rendent interdit à certains endroits comme sur l’autoroute (ce qui n’empêche pas d’en faire avant l’entrée!). Renseigne-toi bien avant!
  • Place-toi dans la bonne direction! Ça parait évident, mais ça ne l’est pas toujours… Pense à bien étudier le parcours avant de lever ton pouce, sur le site internet de l’autostop Hitchwiki.org ou sur une carte. En cas de doute, n’hésite pas à demander aux locaux leur avis: ils connaissent mieux la région, et sont généralement de très bons conseils!

Pancarte ou pas pancarte? Pouce ou pas pouce?

Certains autostoppeurs utilisent toujours une pancarte avec la direction, d’autres non… Nous, on a testé les deux techniques et on s’est fait notre propre idée:

Si la route comporte plusieurs directions ou intersections après le spot de départ, ou si il s’agit d’une autoroute avec plusieurs sorties. Elle peut également être très utile si ton point d’arrivée se trouve sur un axe emprunté entre deux grosses villes… On a d’ailleurs un exemple concret où après avoir attendu une bonne heure et changé deux fois de spot, une voiture s’est finalement arrêtée en lisant notre destination sur une pancarte en carton (notre destination se trouvait à 8km et n’était pas la prochaine grande ville desservie distante, elle, de 50km).
Si ton point d’arrivée est la prochaine grande ville desservie, ou si tu te trouves dans un pays où le stop est plutôt facile (cf. notre carte pour connaître le niveau de difficulté de chaque pays). Un signe de la main suffira à arrêter les conducteurs qui t’avanceront dans tous les cas!

Nous avons toujours des crayons gras sur nous pour se fabriquer une pancarte de direction avec un bout de carton trouvé dans les poubelles, aux abords de magasins. Il est préférable de se créer une pancarte en carton plutôt que d’emporter une ardoise effaçable: l’ardoise est plus petite donc moins visible, plus encombrante et il est impossible d’écrire dessus sous la pluie.
Quand au pouce levé, il est pour le moment le signe international officiel et reconnu des autostoppeurs dans les pays que l’on a traversés. Cependant en Iran, le pouce levé est à éviter: ce signe est insultant! En Asie, il est aussi plus facile d’arrêter une voiture en faisant un signe de la main (et en précisant ensuite que tu souhaites un transport gratuit).

Anecdotes de stop: ces gestes qui ont une signification différente

Se mettre en condition favorable

Tu désires avancer à tout prix? Met toutes les chances de ton côté! 

  • Renseigne-toi sur les autres possibilités de transport (covoiturage, train, bus): cela te rassurera et tu ne seras jamais perdant (et perdu!) en cas d’échec de l’autostop.
  • L’autostop de nuit est fortement déconseillé, on ne joue pas dans un film d’horreur! Si vraiment il n’est pas possible de faire autrement, met-toi le plus possible sous un éclairage public.
  • L’attente devient trop longue? Change de spot! Il suffit parfois de faire quelques pas pour permettre à une voiture de s’arrêter plus facilement… mais aussi de laisser les ondes négatives qui commençaient à t’envahir derrière.
  • Privilégie les journées ensoleillées dans la mesure du possible (et c’est bien la chose la plus étonnante que l’on aura appris en autostop)! On pensait vraiment que les gens auraient plus de pitié pour les autostoppeurs trempés sous la pluie… Résultat: c’est tout l’inverse qui s’est produit, avec une attente beaucoup plus longue les jours de pluie! On pense que les rayons du soleil auraient un effet positif sur l’humeur des conducteurs – et des autostoppeurs! – sans compter que la pluie doit rendre les autostoppeurs moins visibles et moins sexy sous leur capuche… En réalité, il est sans doute plus facile de freiner sur une route sèche qu’une route trempée!
  • Prend un drapeau ou un objet emblématique de la région ou du pays traversé et utilise-le à bon escient: dans certains pays ou régions du globe, on a pu constater l’existence d’un sentiment patriotique assez fort chez les locaux… qui s’arrêtent à la seule vue de l’objet en question! Attention toutefois: on a bien dit d’utiliser cette astuce « à bon escient »! Le sentiment patriotique peut varier très fortement d’une région à l’autre; et si tu n’es pas suffisamment informé, tu risques de créer tout simplement l’effet inverse et de rester très longtemps sur le bord de route!

L’autostop actif

L’autostop actif consiste à aborder des conducteurs sur un parking ou dans une station essence. Deux solutions peuvent s’offrir à toi:

  • demande directement aux conducteurs si ils veulent bien t’emmener,
  • fais-toi aider des locaux (pompistes, garagistes, policiers, douaniers) qui, par leur métier, abordent les conducteurs quotidiennement dans la langue locale et permettent d’instaurer une certaine confiance: tu es en quelque sorte recommandé par eux!

En autostop actif, il faut avoir une certaine dose de courage pour formuler sa demande car à l’inverse de la technique du pouce levé, on doit faire face parfois à la rudesse de plusieurs ‘non’ exprimés avant de trouver quelqu’un. Néanmoins, cela permet vraiment de diminuer l’attente et aux conducteurs ‘indécis’ d’avoir un premier échange verbal avec toi, ce qui peut les influencer dans le bon sens!

Les règles du camion-stop

Arrêter un camion est devenu, pour nous, une habitude en Asie  (ah, les fameux chauffeurs routiers turcs…). Cela nous a permis de couvrir de longues distances pour lesquelles il aurait fallu plusieurs voitures et heures d’attente en temps normal… Seulement, faire du camion-stop à deux comporte quelques règles essentielles à connaître avant de tenter l’expérience « poids-lourd »:

  • Enlever ses chaussures en entrant dans le cockpit, en particulier si tu voyages sur la couchette arrière
  • Ne jamais manger ou répandre de nourriture/boisson sur la couchette arrière: respecte la propreté du lit de ton chauffeur tout de même!
  • Si tu voyages à deux et te retrouve assis sur la couchette arrière, sois discret! Bien souvent, il est illégal d’être à trois dans le cockpit et ton chauffeur risque une grosse amende! Essaie de te cacher le plus possible si tu croises des policiers sur la route.

L’autostop selon les pays

En matière d’autostop, il existe des pays plus faciles que d’autres à traverser. En se mettant dans les meilleures conditions et en suivant nos conseils ci-dessus, nous avons pu classer les pays traversés en différentes couleurs, sur notre carte ci-dessous. Pour plus de détails sur la pratique de l’autostop, on t’invite à lire nos articles par pays pour avoir notre avis sur la question!

Légende

Autostop très facile: la première voiture s’arrête comme par magie!
Autostop facile: quelques minutes à 30 minutes d’attente maximum
Autostop moyen: 1h d’attente en moyenne (ou conducteurs demandant systématiquement de l’argent)
Autostop difficile: jusqu’à 2h d’attente…
Autostop très difficile: mission presque impossible!

Les leçons de l’autostop

Pour conclure, l’autostop nous a appris qu’on ne pouvait pas faire de généralité sur les conducteurs qui s’arrêtent: on a (presque) tout vu, de l’homme pauvre à l’homme riche, de la voiture « épave » à la grosse berline. En revanche, on peut dire que ce sont en majorité les hommes qui s’arrêtent: ce n’est pas tant que les femmes n’ont aucune empathie, bien au contraire, mais la peur quand on est une femme seule au volant prend le dessus.

Plusieurs conducteurs à la retraite nous ont parlé de leur jeunesse où l’autostop était bien plus facile et beaucoup plus répandu.

Le phénomène d’autostop s’est estompé avec le développement des réseaux de transport, la « démocratisation automobile » et de rares incidents médiatisés qui ont engendrés une peur de l’autre.
Nous, nous sommes convaincus qu’il ne faut absolument pas abandonner l’autostop et continuer à en faire partout dans le monde! C’est une des belles choses qui font interagir les Hommes entre eux, dans un monde régi par des échanges marchands. Dis-toi bien que même si un « indécis » ne s’est pas arrêté pour toi, ton pouce levé et ta positive attitude l’auront peut-être amené à réfléchir et changer d’avis sur l’autostop! 

Bonus SerialHikers

Nos petits jeux durant l’attente

L’attente peut être parfois longue à supporter, alors pour garder notre positive attitude nous nous sommes inventés des petits jeux:

  • Compter chacun le nombre de voitures de marques différentes et commenter le score comme si c’était un match sportif (exemple: nombre de Punto vs nombre de Panda en Italie, où la marque Fiat est bien implantée)
  • Chanter chacun une chanson/un couplet – notre préférée étant « Trucks! Trucks! Trucks! I’m looking for a good ride!« 
  • Se raconter des histoires – drôles ou pas, mais on préfère les histoires drôles quand même!
  • Danser!..
  • Mimer des personnages connus (ou pas…)
  • Commenter l’attitude des conducteurs et des passagers, donnez-leur un surnom: avec nous, les gens endormis sont appelés les « morts », une voiture avec des enfants à l’arrière est appelée « la crèche »… Ça donne des phrases très drôles comme « tiens, je viens de voir un mort dans une crèche! » (tu l’as?)

La sunset car

La sunset car, qu’est-ce donc? En anglais, cela signifie littéralement « la voiture coucher de soleil ». En pratique, il s’agit de la dernière voiture arrêtée généralement peu avant la tombée de la nuit. Les voyageurs qui n’ont alors pas d’hébergement peuvent amener le conducteur de la sunset car à offrir l’hospitalité, en échange d’un repas cuisiné par leurs soins ou d’un peu d’aide par exemple… Ça nous est arrivé plusieurs fois, dans divers pays traversé: en Italie, Grèce, Arménie, Iran, Asie Centrale, Chine, Vietnam et Laos! 

Les courses d’autostop

Et oui, ça existe! Les règles diffèrent selon les courses, mais en général il s’agit soit d’aller le plus loin possible soit d’être le premier à parcourir une distance bien définie, tout ça grâce à l’autostop évidemment.
En France, il existe plusieurs courses: on connaît le Pouce d’Or, course organisée par l’École Centrale de Nantes (France), course à laquelle le frère de Julien a participé, et la Mad Jacques, course ouverte à tous. On souhaite bonne chance à tous les participants et on espère qu’ils s’inspireront de nos conseils pour réussir l’autostop! 

Les courses d’autostop sponsorisées, du marketing déguisé

Nos autostops insolites

Des voitures, on en a arrêté un bon nombre depuis notre départ… Mais il y a eu des véhicules plus insolites que d’autres! Voici notre palmarès:

– 1 au Kosovo (Jaguar)
– 1 en Géorgie (Subaru)

– 1 au Kosovo
– 1 en Géorgie
– 1 au Vietnam

– 1 en Turquie

– 1 en Thailande

– 1 en Grèce
– 1 en Turquie
– 1 en Iran
– 2 en Chine
– 1 au Vietnam
– 1 en Thailande

– 1 en Grèce
– 1 en Bulgarie
– 1 en Iran

– 2 au Kirghizistan

– 1 au Kirghizistan

– 1 au Laos
– 2 au Cambodge

– 1 Bangka aux Philippines

– 11 au Vietnam
– 1 en Thailande
– 1 en Indonésie
– 1 aux Philippines

– 2 en Grèce
– 19 au Laos
– 1 au Vietnam
– 4 au Cambodge
– 5 en Thailande
– 1 en Malaisie
– 2 aux Philippines

– 1 au Vietnam

– 2 en Iran
– 3 au Laos
– 1 au Vietnam
– 4 au Cambodge

– 1 en Turquie
– 2 en Iran
– 2 au Vietnam
– 1 à Hong-Kong

– 1 en Turquie
– 5 en Iran
– 1 au Vietnam
– 2 au Cambodge
– 1 bus, 3 minivans aux Philippines

– 1 au Monténégro
– 2 en Grèce
– 1 en Bulgarie
– 17 en Turquie
– 3 en Géorgie
– 1 en Arménie
– 3 en Iran
– 1 au Turkmènistan
– 5 au Kazakhstan
– 3 au Kirghizistan
– 3 en Ouzbékistan
– 3 en Chine
– 4 au Laos
– 8 au Vietnam
– 2 au Cambodge
– 3 aux Philippines

* Article rédigé d’après notre expérience personnelle *

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8 commentaires sur “Guide de l’autostop: nos conseils pour arrêter une voiture facilement!”

  1. Bonjour! Article très sympathique!
    C’est étonnant comme les expériences diffèrent! J’ai voyagé en autostop pendant 15jours en Slovénie et Croatie avec 2 amies ( et chacune un sac a dos de 60l) en juin 2012 et en Slovénie nous étions très rapidement prises en stop ( même au milieu de nulle part en montagne!) Nous avons attendu maximum 30min ( et minimum 10 secondes!!) Alors qu’en Croatie nous avons attendu 3h avant de tomber sur 2 commerciaux ( vendeurs de serviettes hygiéniques sympathiques qui nous ont rempli le sac a dos en partant!). Bref nous avons dû faire le restant du séjour en bus. Je rajouterais une technique de stop observée chez les locaux, mademoiselle enceinte met son bidon en évidence pendant que son homme attend derrière qu’un conducteur s’arrête!

    1. Bonjour bonjour! Merci pour ton message! 🙂
      Effectivement, en autostop plusieurs paramètres rentrent en compte pour son succès: le temps (pour nous, froid et pluie en Slovénie n’ont certainement pas aidés…), la période de l’année (en Croatie, il y a tellement de monde l’été que les croates eux-mêmes avouent être beaucoup plus « fermés »), le genre des autostoppeurs (2 filles > couple fille-homme > 2 hommes pour la question attente), le spot choisi, etc…
      Pas mal la technique du bidon en avant! à tester, un jour… 😉

  2. Merci pour cet article, qui contribue à rendre le stop plus accessible!
    Je viens de réaliser un documentaire qui parle d’autostop et donne la parole à celles et ceux qui le pratiquent. On y parle de manière générale des moyens de s’affranchir d’un mode de vie dicté par la voiture individuelle.
    Ca s’appelle Mauvaise Conduite et c’est visible ici si ça intéresse du monde : https://dailymotion.com/video/x6jwlcu

  3. Super article, j’aime beaucoup les petits compteurs à la fin, très rigolo. Experte du voyage en covoiturage, je suis par contre une novice du stop, avec tout de même quelques faits d’armes.

    Pour l’anecdote, faire du stop au Maroc marche assez bien, avec mon copain on a été pris par un monsieur du coin, au bout d’un quart d’heure, qui ne parlait pas du tout français, il avait un vénérable pick up et deux petites places pour nous à l’avant. Il s’est arrêté plus loin pour un autre monsieur en costume qui est monté à l’arrière dans la remorque. On a pas mal roulé, et à un moment, le conducteur a marqué un stop assez brusque, on a entendu un « boum » et un juron. Là le conducteur se marre en faisant un signe à l’arrière. On a tous éclaté de rire, car dans la cabine on avait oublié notre pauvre passager à l’arrière !

    Ce fut une très bonne expérience, qui a convaincu mon dubitatif compagnon sur la possibilité du stop 😉

  4. Merci pour cet article très complet!
    Je voulais juste savoir si vous aviez des idées sur combien l’autostop est faisable en Espagne et Portugal. C’est un projet que j’ai, et je le ferai seul pour préciser.

    1. Bonjour et merci pour ton commentaire, ça fait toujours plaisir de voir que le stop fait toujours des adeptes! 🙂
      Nous n’avons pas fait d’autostop en Espagne ni au Portugal, mais des retours que nous en avons eu (amis/hôtes autostoppeurs)… ça a l’air très très compliqué (attente très longue)! Dans tous les cas, il est bon d’avoir un plan B – si tu souhaites avancer au maximum dans un temps donné. Bon courage pour ton périple et n’hésite pas à nous faire un retour ici!

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